Jürgen Lingl-Rebetez & Rémi Planche s’exposent à la Galerie Sylvie Platini
- septembre 19, 2019
- by
- Pauline
Du 5 octobre au 2 novembre, les univers de Jürgen Lingl-Rebetez et Rémi Planche sont à découvrir Place des Célestins à la Galerie Sylvie Platini. Une exposition mêlant des techniques peu communes pour un rendu unique et si humain.
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Jürgen Lingl-Rebetez est né en 1971 en Bavière. Il délaisse ses études d’art à Munich pour entrer en apprentissage de sculpteur sur bois chez le Maître Hans- Joachim SeiXudem. Deux ans plus tard, honoré par une mention d’Allemagne pour son travail de fin d’apprentissage, il décide de devenir sculpteur indépendant.
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Très rapidement, la tronçonneuse, à la base instrument de dégrossissement devient grâce à son savoir-faire son principal outil. Avec cette lame, rapide et précise, il crée un monde animal et humain incroyablement vivant. Le couteau traditionnel ne servant désormais plus qu’à créer quelques contrastes plus lisses. Enfin, la couleur habille avec délicatesse la sculpture, pour ne pas la laisser dénudée. Ici, encore, le pinceau nous étonne, avec ses touches impressionnistes et justes.
Au-delà de la lecture très contemporaine de ses sculptures animalières et humaines, Jürgen Lingl-Rebetez nous révèle une virtuosité émouvante et sincère.
Artiste complet, il peint et grave également.
En 2003, le Prix Paul-Louis Weiler de l’Institut de France et en 2005 le prix Edouard- Marcel Sandoz pour l’ensemble de son œuvre animalière viennent couronner sa jeune carrière. Dorénavant reconnu par ses pairs, il poursuit son œuvre unique et résolument belle.
Rémi Planche, né en 1993, réside dans le Perche.
Après un cursus universitaire en Histoire où son besoin viscéral de peindre s’exprimait la nuit, Rémi Planche a choisi de devenir professionnel afin de donner libre cours à sa passion.
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Ses influences sont multiples mais son domaine de prédilection reste la représentation du corps humain, des visages, des mains.
Les corps sont habillés ou nus, en position d’attente, de défense, de repli … pour qu’émerge l’idée de chaque être humain au-delà de la pose.
Les visages masculins sont durs, barbus, burinés, hiératiques voir solennels, tous marqués par une vie d’épreuves et de vicissitudes et pourtant tous sublimés par le regard.
Comme un retour aux sources à l’idée même du commencement, son travail s’est orienté vers les primates – lointains cousins – avec déjà dans le regard, presque douloureusement la conscience de l’âme humaine.
Et puis toujours dans de la thématique de la force brute animale, sans concession, la représentation des félins est apparue comme une évidence, avec en fil conducteur l’éclat d’une conscience dans le regard.
Pour Rémi Planche, tout peut être inspiration, respiration, émotion, palpitation.
Plonger dans ces regards, c’est prendre conscience de notre humanité́.
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infos :
Galerie Sylvie Platini
7 place des Célestins – 69002 Lyon
Tél : 04 72 15 75 52
site web