« L’insouciance des accessoires » exposition par Jean Lambert
- janvier 17, 2022
- by
- Pauline
Du 13 janvier au 26 février 2022, le travail de Jean Lambert s’expose au 19, quai Fulchiron dans le 5ème arrondissement de Lyon. À voir !
« Au-delà de la nature nostalgique de mes inspirations, la sensation de m’inventer des histoires comme l’enfant avec ses jouets. Avec mes yeux d’adulte, la perception des symboles changent. Les accessoires se révèlent parfois troubles. Un peu comme des vêtements qui ne renvoient pas la même image selon qui les portent et dans quel contexte.
Face à mes propres contradictions. Celles avec lesquelles je me suis construit. Celles avec lesquelles je me bats encore.
La culture populaire met en scène nos phantasmes, nos rêves, nos peurs. L’adulte l’aborde avec plusieurs filtres. L’enfant en joue avec insouciance, sans jugement de valeur.
Le collage commence par un emprunt. Un petit bout de l’intimité de quelqu’un, de l’œuvre d’un autre que je réinterprète. Lui redonner vie sous une autre forme en recréant une histoire à travers une émotion. Avant tout, respecter la personne qui t’inspire et l’histoire qu’elle donne à raconter. Devoir de mémoire d’une réalité sublimée. »
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Zoom sur l’artiste :
Né en 1965 à Thetford Mines, Québec, Canada. Jean vit et travaille à Lyon depuis 1992. Fils, frère, mari, père, graphiste, enseignant, peintre.
Depuis une dizaine d’années, parallèlement à son métier de graphiste, Jean Lambert allie illustration, sérigraphie, peinture à l’acrylique et collage dans des compositions éclatées qui réactualisent l’esprit de l’art pop. Libre rencontre d’icônes médiatiques, de signes publicitaires et de clichés surannés, la dynamique singulière de ses œuvres s’alimente aux nombreux effets de couleurs, trames, textures, de lignes traçant dans l’espace des constellations imaginaires.
Par superposition et association d’éléments visuels bigarrés, voire kitch et sans liens apparents, ce «faiseur d’images» d’expérience joue ici d’ironie et d’allusion en inventant sa propre mythologie. Ludique, baroque et parfois déstabilisant, il nous laisse le soin de décoder les messages qui s’y trouvent enfouis.
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